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A chacun ses rêves et ses souvenirs…

KARPOP

Karpop est une artiste française née en 1971 à Paris.

Après dix ans à travailler dans l’édition et la communication, elle se consacre maintenant à la création. Ses tableaux et collages nous emmènent en voyage, non seulement à des milliers de kilomètres de nous, comme à New York, mais également au plus profond de nous-mêmes. Ce voyage nous ramène à l’essentiel, à notre enfance, à nos désirs, à nos valeurs. Si les collages de Karpop touchent beaucoup d’entre nous, c’est parce qu’il nous parlent et nous racontent la vie, notre vie. Ils nous font rêver à d’autres horizons mais nous poussent également à plonger vers l’infini de ce que nous sommes.

La technique utilisé par Karpop est une technique de collage et de peinture qu’elle a personnellement mise au point. Ses tableaux ont des références universelles.

Sylvie Chokron Neuropsychologue


LA CONSTELLATION KARPOPIENNE

Elle a toujours sélectionné, trié, découpé, peint des images pour les coller sur d’autres supports et leur donner une seconde vie. Sa technique s’est d’abord forgée dans l’imaginaire de la petite fille qu’elle fut pour se prolonger aujourd’hui dans celui d’une adulte qui a su conserver son imaginaire d’enfant. Le monde de Karpop est à la fois regardé à la loupe et en grand angle, un monde réorganisé en technicolor, reconditionné dans des tableaux auquel le regard ne peut rester indifférent, tant l’image et le mouvement y semblent associés.

Karpop ne veut pas que le tableau soit propre ou lisse. Elle froisse, colle, re-froisse et colle encore sur une toile qui devient le terrain créatif de la résine, du papier de soie, du papier craft, des paillettes et des confettis, autant d’éléments à même de contribuer à sa cosmogonie équilibrée.

La photo ne rend pas toujours compte de la force brute de ces œuvres. Elle homogénéise ce qui se veut fondamentalement matériel, fait de différentes couches, différentes épaisseurs et nous donne résolument envie de toucher, de participer.

Dans plusieurs de ses toiles on retrouve des motifs. Nous retiendrons cette petite fille qui nous regarde à la loupe. Dans cette image repose sans doute sa volonté farouche d’être à la hauteur de ce regard de l’enfance qui ne s’est pas érodé avec le temps, de ce regard à la fois isolé du monde et de plein pied dedans, ce regard sans limite où siégeait déjà le rêve de découper le réel qui nous entoure, de le réorganiser à sa guise, pour se l’approprier et l’offrir en partage.

Serge SAADA – Maître de conférence associé à l’Université Paris III

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